Fragments d'histoire sociale en Maine-et-Loire

 

Saint-Pierre-Montlimart, 1962 : ERAM et la liberté syndicale

Albert-René Biotteau-Guéry, fondateur de l’empire ERAM, n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds. Quand un syndicat CFTC apparaît dans l’un des ateliers de son groupe, il emploie les grands moyens : la fermeture de l’atelier en question, ni plus, ni moins.

 

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Cholet, 1865 : l'ESS au nom de la République

En 1851, Napoléon III met un terme à l'expérience chaotique de la Deuxième République en se présentant comme l'homme providentiel qui ne fait pas partie de « la famille des idéologues » et n'est pas un rêveur comme les « réformateurs prétendus. » Il est proche du peuple et de ses aspirations. Les tisserands choletais le prennent aux mots…

 

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Maine-et-Loire, 1976 : un président face à la crise

A l’occasion de la visite imminente du président Valéry Giscard d’Estaing, Zede prend la plume, et elle est rude. Ce militant CFDT offre un tableau très sombre de la situation économique du Maine-et-Loire et termine par ces mots : « En définitive, je crois que vous feriez mieux de ne pas venir. La qualité de la vie, vous n’y connaissez rien. »

 

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Maine-et-Loire, 1986 : Ginette Leroux, de Trélazé au Palais-Bourbon

Lors des Législatives de 1981, la droite remporte l’intégralité des sièges en lice : pas de vague rose sur les bords de la Maine, donc ! En 1986, seul le scrutin à la proportionnelle permet à deux candidats socialistes de gagner le Palais-Bourbon. L’un est une femme : Ginette Leroux.

 

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Angers, mars 1925 : l'anarchiste et le général

Ce 8 mars 1925, la droite catholique entendait marteler le pavé angevin sans encombre pour dénoncer l’anticléricalisme du nouveau gouvernement. Il revenait aux communistes et anarchistes de faire entendre un autre son de cloche…

 

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Anjou, terre de mission...

Joseph Rey (1779-1855) et Grégoire Bordillon (1803-1867), le premier, magistrat, le second, avocat incarnent parfaitement cette petite bourgeoisie intellectuelle qui, sous la Monarchie de juillet, se piquent d’idées nouvelles et séditieuses, et rêvent d’harmonie sociale.

 

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Constant Drouet, coopérateur du Saumurois

Constant Drouet, ouvrier charron natif de Nantes, fait partie de ces militants obscurs de la cause prolétarienne. Socialiste, syndicaliste, il était également un ardent propagateur de la coopération ouvrière dans sa ville d’adoption : Saumur.

 

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François Bonnaud, un angevin dans la "Grande boucherie"

En 1912, l’adolescent Bonnaud (1896-1981) fait partie d’une société de tir et rêve comme tant d’autres de prendre sa revanche sur le Prussien : le jeune Angevin veut sortir l’Alsace et la Lorraine des griffes des brutes d’Outre-Rhin ! En août 1914, il veut s’engager mais sa mère s’y oppose avec force. Il ronge alors son frein mais pas longtemps.

 

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Roger Pantais, un anarchiste angevin

Chez les Pantais, l’engagement était une affaire de famille : Daniel, le mécano, était investi dans le syndicat CGT des métaux ; Alexandre, le libertaire pacifiste, fut interné administratif lors de la déclaration de guerre en 1940 ; Raymond, l’anarchiste, franchit les Pyrénées en 1936 et faillit être fusillé par les « staliniens » ; deux des sœurs, Hélène et Jeanne, étaient également militantes anarchistes… et épouses d’anarchistes ! Mais ce sont les pas de Roger (1914-1997) que nous vous proposons d’emprunter…

 

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Mai 68, la grève générale et la "douceur angevine"

Angers « la belle endormie », son château, son fleuve, ses rives paisibles, que sais-je encore…

On en oublierait presque que la capitale du Maine-et-Loire fut une terre d’élection pour le syndicalisme révolutionnaire qui lui apporta des militants d’envergure comme Ludovic Ménard et André Bahonneau. En mai-juin 1968, Angers ne se tînt donc pas en retrait du mouvement social…

 

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Angers, novembre 1904 : Bessonneau et la "galanterie française"

En novembre 1904, les ouvriers et ouvrières du « secteur bois » de la Société anonyme des filatures, corderies et tissages d’Angers cessent le travail. Les premiers sont solidaires des secondes qui ne supportent plus le harcèlement sexuel dont elles font l’objet de la part d'un contremaître. Julien Bessonneau, le pieux patron et administrateur unique de la société, sera-t-il sensible à leur appel ?

 

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Vieil-Baugé, 1972 : pas de syndicat chez Valton !

Nous sommes en juin 1972 et Vieil-Baugé est en émoi. Cette paisible bourgade agricole du Saumurois est divisée depuis que chez Valton, entreprise de gravure sur métaux d’une trentaine de salariés, la moitié de l’effectif est entrée en conflit avec le directeur en poste depuis 1966.

 

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Le Choletais Arandel, l'inlassable lutteur

Né à Rennes en 1859 et Choletais depuis le milieu des années 1880, Charles Arandel (1859-1916) fait partie de ces militants ouvriers, syndicalistes et socialistes, dont l'Histoire a gardé somme toute peu de traces... et pas même un portrait, hélas.

 

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Eugène Forget, défenseur de "l'unité paysanne"

Né avec le siècle dans le pays de Segré, à quelques encablures de la Mayenne, Eugène Forget (1901-1994) fut le premier président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. En mars 1946, lors du congrès de fondation, il fait voter à mains levées le « serment de l’unité paysanne »...

 

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Janvier 1917 : les voeux pacifistes des époux Bouët

Louis et Gabrielle Bouët figurent parmi les pionniers du syndicalisme enseignant. En 1905, ils participèrent à la création du Syndicat des instituteurs et institutrices laïques du Maine-et-Loire, à une époque où les fonctionnaires n’avaient pas le droit de se syndiquer, et à celle de la Fédération nationale des syndicats d’instituteurs (FNSI) où ils jouèrent à plusieurs reprises un rôle déterminant.

 

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1910 : "La machine tue le bras !"

Dans les années 1810, de l’autre côté de la Manche, des tisserands anglais brisaient les machines à tisser qui, d’artisans, les transformaient en chômeurs ou en prolétaires ; seule la répression vînt à bout de ces luddites. Un siècle plus tard, de septembre à décembre 1910, dans le Choletais, ce sont les tisserands à la main, les tisseurs et ouvrières à domicile ou en usines sur les bords de Sèvre, Maine-et-Loire et Vendée qui s’organisent pour lutter contre la dégradation de leurs conditions de travail.

 

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Jules Allard, le tisserand rouge

Qui se souvient de Jules Allard (1846-1931), fils de tisserand et tisserand lui-même, né au cœur du Cholet prolétaire ? Pourtant, jusqu’au début du 20e siècle, il fut l’une des voix de la contestation sociale dans le Maine-et-Loire.

 

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Bahonneau et Ménard, deux meneurs trélazéens

En mars 1902, le syndicat des ardoisiers de Trélazé demande son inscription à la Bourse du travail d’Angers. Cette affiliation est le fruit du travail de deux compères trélazéens, André Bahonneau (1848-1918) et Ludovic Ménard (1855-1935), qui oeuvrent depuis 1880 à l’organisation des perreyeux. Ils sont appelés à jouer un grand rôle dans la vie syndicale angevine…

 

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Les "Perreyeux lèvent le poing"

Chez les perreyeux (ardoisiers), il y a ceux d’en bas et ceux d’en haut ou, comme l’on dit en Anjou, ceux d’à bas et ceux d’à haut. Ceux d’à bas, les fonceurs, travaillent au fond de la carrière, à casser de la pierre sous le regard d’un clerc, autrement dit d’un contremaître.

 

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Naissance de l'UD CGT-Force ouvrière en Maine-et-Loire

Dans l’histoire de la scission de la CGT et de la naissance de la CGT-Force ouvrière en 1947-1948, le Maine-et-Loire fait figure de cas particulier. À l’inverse du rapport de force au sein de la confédération où les cégétistes « communistes » sont majoritaires, ici, les militants non communistes dominent l’Union départementale.

 

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1920 : paroles d'un révoqué angevin

Les grèves de 1920 constituent un moment-clé pour le mouvement ouvrier français sous la troisième République, et une expérience fondatrice pour une nouvelle génération de militants, tel l’Angevin François Bonnaud.

 

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